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 Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]

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MessageSujet: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeJeu 16 Jan - 21:24

Voilà voilà !
Je vous présente ici ma petite fiction, tirée du jeu vidéo Aion. Le contexte est relativement simple :
Spoiler:

Bonne lecture !




Chapitre 1 : Il était une fois...








Le feu. 
<< Parmi tous les phénomènes, il est vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux valorisations contraires : le bien et le mal. Il brille au Paradis. Il brûle à l'Enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse. Il est plaisir pour l'enfant assis sagement près du foyer ; il punit cependant de toute désobéissance quand on veut jouer de trop près avec ses flammes. Il est bien-être et il est respect. C'est un dieu tutélaire et terrible, bon et mauvais. Il peut se contredire [...]. >>
 G. Bachelard, La Psychanalyse du feu.


Depuis sa plus tendre enfance, on pourrait décrire le caractère de la petite Asmodienne comme cet élément. D'ailleurs, elle a toujours eu un lien particulier avec les flammes. Enfant, elle restait souvent près du feu, en revanche, jamais elle ne s'est brûlé. Pourtant, elle mettait souvent sa main dans les flammes... Etrange, n'est-ce pas ? Voici d'ailleurs une petite anecdote qui joua sur son avenir : alors qu'elle jouait avec les amis de son père dans un petit campement de Spriggs, elle trébucha et tendit la main vers une des cabanes qui avaient été construites. Des toutes petites flammèches apparurent alors sur le toit. Bien heureusement, l'incendie fut maitrisé, mais jamais Lilith ne fut autorisée à revenir dans ces campements. Elle fut alors consignée à faire diverses commissions dans le village d'Aldelle.


Maintenant, revenons un instant sur les origines de celle-ci : fille d'un petit bandit travaillant pour Ulgorn, elle a toujours eu un lien avec eux, malgré le fait qu'elle ne les appréciait pas vraiment. Elle passait son temps seule, à courir autour des kératous, sous la surveillance des amis de son père. 
Bien sûr, petit poisson deviendra grand... Lilith a désormais 19 années. Alors qu'elle aidait son père à attraper des Spriggs, elle fut soudainement prise de vertiges et s'évanouit. 
Ulgorn demanda à la rencontrer, sans raison apparente. A sa demande, Lilith décida d'aider les bandits en effectuant plusieurs tâches, et elle se forgea rapidement une réputation d'aventurière, allant régulièrement plus loin qu'il ne le fallait. C'est d'ailleurs comme cela qu'elle rencontra Munin, qui la guida dans son ascension : le passage d'une simple mortelle à une redoutable guerrière immortelle. Pourquoi elle ? Peut-être parce qu'il avait vu en Lilith une jeune femme courageuse et digne de cet évènement... Mais bien entendu elle ne connaîtra jamais vraiment la réponse. 





 

Vint alors après de nombreux efforts fournis, cette quête de changement de classe. Que choisir ? Lilith décida de revoir son passé pour l'aider à choisir.                  Après tout, sur de simples mots, elle jouerait son avenir. Se souvenant alors du lien si spécial qu'elle avait avec les éléments, Lilith décida d'opter sagement pour un futur de spiritualiste : contrôler les éléments et les entités élémentaires, tel était son choix.
Après un long parcours en solitaire, elle fut acceptée dans une légion appelée l'Underworld, dans laquelle elle se plaît énormément. Un des membres taquina rapidement Lilith à propos de ce qu'elle devait faire pour faire pleinement partie de la Légion : tuer 100 Pikpiks, de vilains volatiles aux griffes acérées.


 

 


Malgré l'aspect humoristique de la chose, la jeune Daeva le prit au mot, et décida de ramener 100 griffes de ces créatures. Son caractère lui imposait de faire ce qu'on lui avait demandé. Alors, dans un tourbillon ininterrompu de plumes, Lilith décima patiemment et sans broncher la population des Pikpiks. Aidée de ses fidèles esprits, Lilith se débrouilla pour obtenir ses trophées et les remettre à celui qui lui avait lancé le défi. C'est pour cela qu'elle est désormais reconnue au sein de sa Légion et qu'elle a ce fameux titre de Tueuse de Pikpiks. Elle est désormais en quête d'un autre défi qui pourrait lui apporter toujours plus de notoriété auprès de ses pairs. 


Lilith a également participé à son premier raid contre les élyséens. Impressionnée par cette première fois, elle a néanmoins fait face aux ennemis avec bravoure, en aidant du mieux qu'elle a pu ses partenaires. (Cet épisode sera détaillé plus tard...)
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMar 21 Jan - 14:52

Quand on joue avec le feu...  on se brûle.



On prend vite goût à la chasse aux élyséens. Je peux vous l'affirmer. Malgré la légère angoisse que j'avais ressenti lors de mes premiers combats, je commençai même à prendre les paris sur celui ou celle qui tuerait le plus de ces satanés élyséens. Bien évidemment, j'avais de la concurrence. Mais je ne me laissai pas démonter pour autant, loin de là !

C'était parti pour une longue et périlleuse chasse. Si je gagnais ce pari, je gagnais des Kinahs, juste assez pour me faire plaisir ! Aidée de mes fidèles entités élémentaires, j'alignais sans cesse mes adversaires, et tenais une place tout à fait admirable dans le classement. Je fus tellement concentrée sur mon score que j'en oubliai les règles de sécurité élémentaire, comme par exemple, éviter de se jeter sur tout ce qui bouge.
Cela me valut un face à face avec trois élyséens. J'étais tombée sur plus fort que moi. Malheureusement, mes esprits ne purent me protéger très longtemps et ils succombèrent rapidement sous les coups de mes assaillants.

Je reculai, en évitant du mieux que je pouvais les coups qu'on voulait me donner. Je trébuchai sur une pierre. Je me retrouvais au sol, en tentant vainement de leur échapper. Un coup de bâton sur la cheville me fit grimacer. Alors que je me retournai pour riposter, je vis une flèche filer en direction d'un de mes adversaires. Il s'écroula au sol. Je le regardais, essoufflée, tandis que les deux autres élyséens cherchaient la source de cette flèche avec rage. J'en profitais pour reculer, et pour ré-invoquer mon fidèle esprit du feu. Tandis qu'une deuxième flèche terrassait le deuxième élyséen, mon esprit se chargea du dernier.

Je tentai de me relever avec difficultés, et ce fut un bras solide qui m'aida dans cette tâche assez difficile étant donné l'état de ma cheville. Je nettoyai rapidement la poussière qui s'était accroché à mes vêtements et levai la tête en direction de celui qui m'avait évité bien des ennuis. Il me semblait l'avoir déjà vu quelque part...

Je mis un certain temps avant de reconnaître ce personnage.                                 Un coup d'oeil sur son épaule me certifia qu'il faisait partie de ma Légion. Pourtant, il m'était impossible de l'identifier. Impossible également de mettre un prénom sur son visage.
Non seulement je me sentais honteuse d'avoir eu recours à une aide comme celle-ci suite à une situation embarrassante, mais en plus j'avais beaucoup trop de fierté pour le remercier. Je ne pus qu'émettre un grognement qui, à première vue, me faisait ressembler à une Asmodienne bestiale et sauvage.

Je songeai ensuite à cette désagréable idée qui me disait que je devais remettre mon pari à plus tard... Au revoir les kinahs !
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMar 21 Jan - 14:53

La fin d'un mythe... qui renaît de ses cendres.


Les jours passaient et ma condition de petite Daeva me plaisait. Avec le temps je me rendis compte que je n'étais pas une simple Daeva ; j'étais avant tout un être du monde d'en dessous, de l'Underworld. J'avais eu le privilège d'entrer dans ce milieu si fermé. Étrangement, tous les membres de l'Underworld étaient liés entre eux, un lien qui semblait mystique, si puissant... Une entraide sans faille, une hiérarchie parfaite, de la puissance à l'état pur. Voilà ce qu'était l'Underworld.

 

J'étais tellement fière de faire partie de cette légion que je la considérai comme étant l'entité souveraine d'Atréia ! Je pensais d'ailleurs (et je le pense toujours...) que les élyséens devaient souvent prendre un ton et une expression faciale remplis d'effroi en prononçant le nom de notre légion. Cela me faisait jubiler de savoir que nous avions une place privilégiée dans Atréia. La crainte que nous inspirions nous offrait un avantage psychologique face à chaque obstacle qui se dressait devant nous : conflit ou coup du sort. Mais le conte de fée ne pouvait durer. C'était trop beau...

 

Ce jour-là fut à coup sûr, le jour le plus atroce de toute ma vie... Celui durant lequel la plus belle période de mon existence prit fin. Nous défendions avec ardeur la forteresse de Miren des assauts élyséens. L'Underworld au grand complet était sur place. Nous avions été envoyés par l'Assemblée Asmodienne de Pandaemonium. Ils pensaient que cela suffirait... J'avoue que c'est avec une main tremblante que j'écris ces lignes... La lutte était éreintante notre endurance et notre force étaient mises à rude épreuve. Nous avons fait de notre mieux, nous avons lutté tous ensemble jusqu'à la fin... Car oui, il y a bien eu une fin. Et celle-ci fut tragique.

 

Ils étaient en surnombre, et malgré une lutte longue et épique, et malgré notre puissance qui nous a fait tenir de longues heures durant, je voyais chacun de mes co-légionnaires tomber, un à un. Pour la première fois, des larmes coulèrent le long de mes joues pendant que je continuais à me battre. Nous n'étions plus très nombreux, quelques égratignures parcouraient mes épaules et autres parties découvertes de mon corps. Nous tenions bon, malgré le fait que nous savions que la cause était perdue. Une douzaine de légionnaires était encore présente à mes côtés.  Plus pour longtemps, ils furent tous décimés en un rien de temps. Un temps de répit offert par les archers de la forteresse me permit de me pencher sur un de mes coéquipiers blessés. Un centurion en l'occurrence. Dans un souffle, il me murmura :  « Va-t-en... »  Il insinuait que je devais abandonner mes amis sur le champ de bataille ? Etait-il fou ? Voyant que je ne réagissais pas, il fronça les sourcils et haussa la voix, et presque dans un cri, il lança : « C'est un ordre ! »

Après un temps d'hésitation, les yeux brillants de larmes, je déployai mes ailes à contrecœur et en jetant un dernier regard à mes compagnons, mes fidèles amis, je m'envolai le plus rapidement possible, sans m'arrêter. Mes ailes me faisaient mal, chaque mouvement était atroce.

 

De terribles images me hantent encore... Je suis rentrée à Primum, j'ai atterri sur la place de la reinette grise, et je m'y effondrai, épuisée. Je fus prise en charge par les grands soigneurs présents sur place. A mon réveil, j'avais l'impression de n'être que l'ombre de moi-même... Je représentais le vestige d'une brillante légion qui avait disparu tragiquement, mais héroïquement.

Les jours passèrent, j'étais toujours aussi faible. Je m'isolais souvent sur le toit de la forteresse, afin de laisser la tristesse m'envahir. Je priais Aion sans cesse pour le salut de mes compagnons morts à Miren.

 

Il me fallut du temps pour faire mon deuil, et les asmodiens que je fréquentais savaient pertinemment qu'ils ne devaient pas faire référence au passé devant moi.

 

Le temps passa, et plus je réfléchissais, plus j'avais une idée en tête. J'étais une Underworld, j'avais un courage exceptionnel, et je ne devais pas trahir la mémoire de mes regrettés co-légionnaires. Même mieux, si je voulais leur faire honneur, pourquoi ne pas recréer l'empire auquel ils avaient appartenu ? Je mis du temps avant de trouver des Daevas dignes de faire partie de cette aventure qu'était Underworld. Ainsi, le phénix disparu renaissait de ses cendres...

 
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:07

Vive moi !

La perte tragique de mes compagnons fut rapidement utilisée pour me blâmer dans tout Asmodae. En effet, quand je passais, j'entendais fréquemment : « Un véritable Daeva aurait préféré mourir au combat plutôt que de fuir lâchement... » Ou encore : « Comment peut-elle encore se montrer ? » J'avais perdu cette force de caractère qui me poussait à riposter, à me défendre. En effet, dans mes nombreux moments de solitude, je songeais que j'aurais bien mieux fait de périr avec le reste de l'Underworld. J'aurais moins souffert... Mais j'affrontais du mieux que je pouvais cette tragique situation.
Peu de temps après, je fus convoquée à l'Assemblée Asmodienne de Pandaemonium. Ayant du mal à me remettre de cette tragique histoire qu'était la perte de ma légion (malgré la re-fondation de celle-ci qui ne remplaçait pas mes camarades disparus), je me demandais pourquoi ils me convoquaient. Voulaient-ils encore m'enfoncer un peu plus dans le chagrin ? Avaient-ils désiré me faire la morale, me dire que je n'aurais pas dû fuir, malgré les ordres de mon général ? Je m'y attendais. Avant d'entrer dans le monument qui accueillait nos chers dirigeants, j'inspirai à fond, et je marchai d'un pas déterminé vers Vidar. Je ne regardais que lui, je soutenais son regard qui me toisait de loin. Je n'avais donc pas réalisé qu'une rangée de Daeva se trouvait sur ma gauche et sur ma droite...
Je m'attendais au pire. Une fois à distance suffisante du gouverneur de notre capitale, je m'agenouillai, comme le voulait la tradition. Mes yeux verts étaient maintenant baissés, et j'attendais patiemment qu'il prenne la parole. Je me souviens encore tellement bien... « Dame Lilith, j'ai été informé par Votan et Ockham de ce qui vous est arrivé. On m'en a informé malheureusement bien trop tard, sinon j'aurais pris les dispositions nécessaires. Je me dois de vous dire ce que je pense de ce tragique événement... »
J'avais toujours les yeux baissés, écoutant sagement les paroles de Vidar. C'était bien ce que je pensais, déjà, il revenait sur ce douloureux évènement. Ma respiration s'accélérait, je m'attendais à recevoir une sanction mémorable.
Il reprit alors : « Je suis véritablement navré pour ce qui est arrivé à l'Underworld, c'était un élément clé de la puissance Asmodienne que nous avons perdu dans cette défense de forteresse... De plus, votre comportement est en général très mal perçu.. La fuite n'est pas quelque chose que nous acceptons. Mais j'ai étudié votre cas, et je pense qu'il a fallu du courage pour obéir aux ordres de votre Centurion et d'abandonner ceux que vous affectionniez. Pour votre bravoure, je décide donc de vous récompenser. » J'entendis alors un bruit qui venait de derrière moi. Je jetai un coup d'œil rapide derrière moi, et les Daevas qui formaient la haie d'honneur s'agenouillèrent eux aussi. La voix de Vidar se fit à nouveau entendre :



« Au nom d'Azphel, je reconnais officiellement que vous avez fait preuve de bravoure, éloignant ainsi de vous tous les blâmes qui ont été faits à votre égard.
Je vous reconnais également comme étant une Daeva de haut rang, vous attribuant ainsi des fonctions nouvelles. » Son discours terminé, je me relevai, toujours le regard baissé. Je le saluai formellement, et il me congédia. Je me retournai et marchai paisiblement vers la sortie de l'Assemblée, sous le regard des Daevas qui m'entouraient. J'avais une expression impassible sur le visage, et ce ne fut qu'une fois sortie que je soupirai de soulagement. Je venais de retrouver mon honneur en quelques sortes. Ce changement de grade, je le devais à mes compagnons défunts.
J'étais heureuse de savoir que j'étais comme sauvée de cette réputation qui m'avait poursuivi et qui m'avait fait que m'entraver dans mon malheur. Désormais, je me sentais possédée par une envie de retrouver mon tempérament d'antan, histoire de faire honneur au passé glorieux de l'Underworld...
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:15

Promenons-nous dans Heiron...

Les choses ont changé. Rien n'est comme avant. J'ai certainement changé, moi aussi. Au revoir, l'inconscience et la témérité abusive ! Ma place dans la hiérarchie asmodienne ne cessait d'évoluer, et ce dans le bon sens du terme,Désormais, je ne peux plus m'autoriser à faire n'importe quoi, mais si j'ai fièrement conservé ma réputation de « tête brûlée » à cause de nombreuses petites bavures, qui m'étaient toujours étrangement pardonnées. Néanmoins, après un certain temps de ce qu'on pouvait appeler « une bonne conduite », j'eus droit à la participation dans une mission exceptionnelle : une mission d'infiltration en territoire ennemi. Mieux que ça, j'eus le commandement des troupes concernées par cette mission. Destination : Heiron. Objectif : faire un repérage de présence d'éther afin d'établir une cartographie détaillée des emplacements de cette ressource si rare et si convoitée.
Mon excitation était tellement grande à l'idée de participer à cette opération ! J'avais hâte de superviser mes pairs asmodiens. Nous prîmes ensemble une de ces fameuses failles, qui étaient la cause de tout nos problèmes avec les Elyséens...

En arrivant, la première chose que je notai était la laideur de la nature élyséenne. La verdure de la Jungle de Poya nous étouffait presque. Moi et mon escadron, nous nous sentions oppressés, et notre comportement s'en ressentait : nous étions tous devenus assez irritables, ce qui me valut une altercation musclée avec un gladiateur, qui retourna rapidement à sa place. Nous nous mîmes en route, et heureusement, nous trouvâmes rapidement la sortie de cette immonde prison de verdure. Je me dois d'affirmer une nouvelle fois que la nature élyséenne est tout simplement écœurante. En effet, quand la végétation est à peu près absente, ces « ailes blanches » ont droit à des zones marécageuses et sales...
Après quelques heures d'exploration nous découvrîmes un endroit (qu'un cartographe se fit un plaisir de nous en apprendre le nom : le Cercle de tempête. Quel frimeur, celui-là...)
Nous étions particulièrement surpris par la quantité d'éther présent dans ces lieux. Nous commençâmes la récolte sereinement. Oui, nous étions chez l'ennemi pour lui piquer quelques ressources... Nous étions tout de même à l'affût d'une possible brigade de patrouille élyséenne. D'ailleurs, nous n'attendions que ça. En effet, étant donné que nous nourrissions une haine limite contre cette race (surtout moi, après ce qu'ils m'ont fait...voir chapitre 3), nous avions comme désir le plus profond de battre ces créatures sur leur propre territoire.


A croire qu'Aion avait entendu nos prières . En effet, nous entendîmes bientôt des éclats de voix, et un langage guttural et assez désagréable à l'oreille. Ils étaient là, ils arrivaient. Nous étions désormais prêts à les accueillir... Les voix se rapprochaient. J'envoyai alors un petit groupe se charger de ces intrus. Mes compagnons ne se firent pas prier. Ils foncèrent dans le but de décimer cette menace. Les autres continuaient la récolte. Je décidai quant à moi de rejoindre le conflit car le bruit des lames qui s'entrechoquaient et le sons des incantations me faisaient trembler d'excitation, et je me devais donc d'y assister. Je ne reconnus malheureusement aucun visage élyséen que j'avais rencontré à Miren ce jour-là... Ma déception fut grande. J'avais en effet imaginé un scénario particulier pour les coupables de ce massacre. Un scénario dans lequel ils subiraient tout ce qu'ils m'avaient fait subir, à moi...
Nous sommes bien évidemment sortis vainqueurs de cette escarmouche. En attendant, ce combat m'ayant insufflé une sorte de frénésie extrême, j'ordonnais à mes compagnons de priver ces créatures de leurs ailes. Pourquoi ? Je ne saurais l'expliquer, et, à la limite, je trouverais une explication plus tard. C'est alors que je m'aperçus qu'un de nos ennemis n'avait pas été achevé. Je fronçai les sourcils et m'approchai de lui. Vivant ? Ce n'était pas un problème. Je décidai même de lui infliger ce châtiment moi-même. Moi qui pourtant était douée d'une morale assez convenable, une sorte d'instinct sauvage s'était éveillé, et je ne pouvais me contrôler. (Néanmoins, je ne regrette pas mes actes...) Je sentis chaque liaison entre le corps de cet être et ses ailes se rompre sous mes mains. C'était...grandiose. Son cri d'agonie était simplement une douce mélodie qui se glissait jusqu'à mes oreilles. Si seulement je pouvais vous faire sentir cette sensation de jubilation !


[...]

En général, le succès d'un conflit et d'une mission fait souvent grimper la notoriété du dirigeant d'une façon considérable... Je pressentais déjà mon retour victorieux en Asmodae !
Je faisais ainsi honneur au grade qui m'avait été accordé par Vidar. Je me faisais petit à petit une place de légende auprès du peuple Asmodien. Que demander de plus ? Cela me motivait pour servir mon peuple avec encore plus d'ardeur.
Une fois notre mission de récolte achevée, nous rentrâmes à Pandaemonium avec notre chargement. Des Daevas nous attendaient déjà, en nous acclamant. Il était rare qu'une patrouille soit envoyée en Elyséa. Je me dirigeais donc, suivi de ma troupe, vers l'Assemblée Asmodienne, lieu incontournable dans la vie d'un Daeva Asmodien, afin de recevoir les honneurs que je méritais...
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:17

Vive les mariés !


Me voilà devant l'autel, vêtue d'une magnifique robe blanche, une rose bleue dans les cheveux. A mes côtés se tient fièrement un asmodien, plus grand que moi, possédant une carrure qui imposait le respect, des cheveux noirs parsemés de reflets bleutés, en bataille, habillé de façon plus qu'élégante. Oui, là, maintenant, j'étais en train de me marier avec cet asmodien. Comment c'est arrivé ? Voyons voir...
 
 
Ma règle d'or a toujours été de ne jamais tomber amoureuse. Heureusement, ça n'est jamais arrivé et je dois affirmer désormais que que l'amour nous tombe dessus quand on s'y attend le moins... Je parle en m'appuyant de mon expérience. Étant général de brigade, j'étais respectée à tel point que déjà, aucun prétendant ne venait de ma légion, et c'était pourtant les seuls êtres que je fréquentais. De plus, je les considérais parfois comme des amis. Après tout, je n'avais pas recruté dans l'Underworld des gens que je n'appréciais guerre...
Ce fut pourtant au sein même de ma légion que je finis par trouver celui qui fit battre mon cœur. Battre mon cœur, d'accord, mais qui aurait cru que nous finirions par nous marier ? Personne, absolument personne, surtout lorsqu'on se penche sur les premiers rapports que nous avons eu, lui et moi ! En effet, notre première rencontre vint du fait qu'il se comportait d'une façon scandaleuse pour un légionnaire , surtout de ma propre légion. Alors que nous étions regroupés à la taverne de Pandaemonium, je l'entendais se vanter de ses prouesses de guérison, ce qui m'agaçait un peu. Après de longs moments de discours exagérés et à la limite du ridicule, je finis par lui couper la parole sèchement : « Si tu continues à parler, je vais tellement bien m'occuper de toi que tu t'en serviras, de tes formidables talents... » Sa réaction fut instantanée : un éclat de rire, et une réplique d'un ton moqueur : « Serait-ce une invitation ? » Mon sang ne fit qu'un tour. Je me levai de mon siège , et le poussa en direction de la sortie. Il jouait le rebelle ? J'allais lui montrer avec plaisir qu'il s'adressait à Lilith... Je comptais aussi lui montrer qu'il devait rester à sa place de légionnaire face à sa supérieure, et que dans l'Underworld, la vantardise était une chose à bannir... Nous sortîmes, les autres légionnaires regardaient le rebelle avec un air désolé, comme s'ils priaient déjà pour son salut.  Le duel commença, et après une démonstration de puissance impressionnante des deux côtés, je décidai d'utiliser la ruse pour me débarrasser de lui. Je feignis alors de me faire avoir, en effet il me bloqua contre un mur à l'aide de son bouclier, et me murmura alors sur un ton fier : « Gagné...Le titre de général ne fait pas tout... »
 
 
Mais j'étais pourtant loin de m'avouer vaincue. Malgré mon souffle coupé, j'avais silencieusement utilisé mon fameux pouvoir d'invocation, et une entité élémentaire se tenait derrière lui : celle du vent, car quoi de plus silencieux qu'un léger courant d'air ? 
 
En guise de réponse à mon adversaire, je fronçais les sourcils avant que mon esprit ne le pousse d'un violent coup de patte, à tel point qu'il en tomba au sol sous l'effet de la surprise. Victorieuse, triomphante, je m'avançai vers lui, et posai mon pied sur sa poitrine avec une expression hautaine (il m'avoua par la suite qu'il avait profité de ce moment pour admirer la vision qu'il avait de quelques parties de mon corps... Le bougre !) Mes yeux verts le toisaient,  et je reculais pour rentrer dans la taverne quand il se releva à une vitesse fulgurante pour m'attraper le poignet.
Je me retournai violemment, une lueur rouge vif traversa mes yeux, et je m'apprêtai à riposter.
Mais à cet instant, mon regard eut le malheur de rencontrer le sien. A ce moment, je devenais faible. Mon masque de fierté s'effaça, et je semblai perdue. Les autres légionnaires étaient rentrés, il ne restait que nous deux à l'extérieur. Malgré ce moment que je pourrais qualifier comme étant assez intense,  je le détestais. Pourquoi ? Parce qu'il venait de détruire en un instant ce que j'avais mis des années à assimiler : l'habitude d'être seule malgré le fait d'être très entourée. J'avais eu l'habitude d'être baignée dans une sorte d'incompréhension de la part de mes proches, de m'adapter à la solitude... Cela avait demandé un effort considérable, et lui, il arrivait comme ça, en détruisant tout ça ! Je ressentais maintenant le besoin d'être accompagnée, d'être reconnue, d'être... aimée, c'est ça. J'étais vraiment perdue, je n'étais plus sûre de rien. Mais revenons au moment présent. Il me regardait dans les yeux, et mon poignet était toujours emprisonné par sa main. Je ne cherchais pas à me libérer de son emprise, et de toute façon il finit par me lâcher en laissant glisser sa main sur la mienne. Je me retirai alors brusquement, mon regard émeraude le fusilla du regard trouva la force de se détourner et je me mis à marcher d'un pas rapide vers le district du Vallon, plus précisément le Temple du Savoir.
 
Cette première rencontre fut donc étrange. J'y pensais souvent, et j'essayais de l'éviter le plus possible. Je l'ignorai complètement, et je sentais qu'il cherchait mon regard à chaque fois qu'il était proche de moi. Je le savais car à chaque fois les battements de mon cœur devenaient incontrôlables...
 
Le temps passa, et petit à petit je cédais à son emprise, sans le vouloir. Je me perdais souvent dans son regard, à chaque fois même, et je perdais mes propres moyens aussi... Et plus je réfléchissais, plus ma conscience me criait de ne plus lutter contre mes sentiments. Je décidai de l'écouter, et aujourd'hui je ne regrette rien... 
 
Quelques semaines plus tard,  la cérémonie fut annoncée dans tout Asmodae...
 
« Dame Lilith ? »
« Pardon ? »
« Je répète la question : Voulez-vous... »
« Oh euh, oui, bien sûr »
 
Voilà, ce que ça fait, d'être perdue dans ses pensées !
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:19

Dredgion vs Underworld




Lilith se tenait droite, avec cet air grave et sévère qui lui allait si bien. Ses légionnaires se trouvaient derrière elle. Vidar était clair : le Dredgion avait été localisé non loin de Primum. Asmodée ne pouvait pas rester inactive face à une telle menace. Les dirigeants de Pandaemonium avaient décidé de faire appel à l’Underworld, entre autre, pour freiner et refroidir les ardeurs de leurs pires ennemis : les Balaurs.
 
-         « Vous êtes réunis aujourd’hui afin d’apprendre une terrible nouvelle : le Dredgion tourne dangereusement autour de Primum, notre forteresse abyssale. Nos gardes ne suffiront pas en cas d’attaque et nous réquisitionnons donc votre aide. Je tiens à vous rappeler que jamais nous n’avons réussi à intercepter ce vaisseau Balaur. Certains penseront alors qu’en tentant une opération contre cet engin, nous nous heurtons à un mur. Néanmoins, je leur répondrais  ceci : nos plus fins stratèges ont trouvé une nouvelle possibilité d’infiltrer cette machine. Le taux de probabilité de réussite est très élevé cette fois-ci. Nous allons donc tous vous envoyer sur le terrain afin d’éradiquer cette menace.
Je vais être clair avec vous, ne vous attendez pas à tous rentrer sains et saufs comme si cela était une simple mission de routine, ce n’est pas le cas. J’irai même jusqu’à dire qu’il vaudrait mieux ne pas vous attendre à rentrer, tout simplement. Quoi qu’il arrive, chaque  recevra tous les honneurs qui lui seront due.
Nous allons vous informer sur la stratégie à adopter et sur les objectifs à atteindre. Vous partez demain !
Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire : faites en sorte qu’Asmodée soit fière de ses soldats !  Puisse Azphel vous prendre sous son aile et sous sa protection ! »
 
Vidar effectua un salut formel en direction des Daevas présents, et des chuchotements à la fois excités et curieux s’élevaient. Dans ces murmures planait même une once d’inquiétude.
           
Quant à moi, je regardais mes légionnaires. Moi, j’étais inquiète. Ma hantise était de perdre une nouvelle fois les membres de ma légion, qui était comme une famille pour moi. Je finis par soupirer et dire d’un ton qui se voulait résigné, même si sans le vouloir je laissai entendre mon amertume, ma colère et ma tristesse :


-           « Préparez-vous bien, et dites-vous que vous rentrerez tous en héros après cette opération. »
Par ces paroles, non seulement je contredisais Vidar sur le fait que chacun des membres participants rentreraient, mais j’essayai vainement de me convaincre. Je décidai alors de leur tourner le dos et de prendre congé de cette assemblée.
Mes yeux émeraude brillaient. Décidément, le destin me mettait à l’épreuve de façon sévère.
Après une nuit d’angoisse et d’interrogation, le grand jour arriva enfin, même si j’avais prié pour qu’il n’arrive pas…
 
 
_Reshanta, Place de la Reinette Grise. L’assemblée de la veille s’était retrouvée dans son intégralité. Votan, le gouverneur de Primum, nous regardait avec un air sévère. Cette expression laissait entendre que nous n’avions pas droit à l’erreur, et que tous les espoirs d’Asmodée reposaient sur nous, les soldats envoyés dans cette mission périlleuse.
            La pression montait. Votan appela les principaux dirigeants des troupes envoyées sur le Dredgion : moi, ainsi qu’un autre chef de légion, une légion plus petite et très récente. Le chef de cette guilde marchait d’un pas mal assuré, ce qui me fit craindre le pire pour cette opération. Un troisième Daeva s’avança : un haut gradé des soldats de Pandaemonium qui eux ne possédaient pas de légion à proprement parler. Je m’avançais en même temps que les deux autres. A cet instant, je reçus les dernières instructions, qui ressemblaient étrangement à des adieux, malgré les « chances de réussite ». Je restai néanmoins impassible.
Je retournai alors vers la troupe que je dirigeai, à savoir ma légion. Je leur lançai un dernier regard dans lequel se mélangèrent une foule d’émotions : de l’affection pour chacun d’eux, de l’encouragement, et du soutien.


Je déployai mes ailes, invitant mes légionnaires à faire de même. Je poussai même un cri de guerre qu’ils reprirent après moi. Suite à la satisfaction que j’éprouvai d’avoir effectué cet acte, je pensai ressentir de l’inquiétude voir de la peur, mais ce fut la colère et l’envie de protéger les miens qui prirent le dessus.
 Je n’étais plus désormais qu’une combattante qui ne vivait que pour la gloire d’Asmodée et de sa légion.
Les coordonnées venaient de nous être transmises, et nous avancions rapidement vers le vaisseau Balaur.
J’avais l’esprit empli d’une multitude d’émotions et de pensées.
Il était là, devant nous, comme s’il était le seigneur des abysses. Il s’imposait à nous, tel une forteresse impénétrable.
 
Selon le plan, nous devions passer par l’une des deux écoutilles à l’arrière du vaisseau. Je me mis d’accord avec les deux dirigeants pour que ma légion s’engouffre par l’écoutille de secours secondaire. La moitié de la troupe de soldats m’accompagna et se mit sous mon commandement.
 
L’intérieur du Dredgion nous surprit, car il semblait… vivant, malgré le fait que cela soit un vaisseau, une machine. En effet il semblait que les murs étaient couverts de chair. Mais nous n’eûmes pas le temps de nous attarder sur une observation approfondie que déjà nos ennemis nous attendaient,, les armes à la main dans l’idée de décimer nos troupes, même si cette fois je ne les laisserais pas faire.
Mon entité élémentaire de feu était déjà prête à me servir et à dégager la zone. Les yeux de mes camarades ainsi que les miens rougeoyaient, signe d’une fureur qui ne faisait qu’augmenter avec les secondes qui passaient et que la lutte était sur le point d’être engagée.
 
 
 
 
Je fis comprendre à mes légionnaires que les premiers combats devaient se faire en silence pour ne pas attirer l’attention du reste de l’équipage.
Les combattants asmodiens obéirent si bien que lors des premiers  affrontements, on entendit soit le râle poussé par les balaurs abattus, soit les cris étouffés des asmodiens qui subissaient les coups des membres de l’équipage du Dredgion.
Nous passâmes par l’Arsenal de Reserve avant de retrouver l’autre partie des assaillants dans la salle de contrôle gravitationnel.
            Après un rapide rapport entre codirigeants sur le début de l’assaut qui se passait sans encombre, nous nous remîmes en route en suivant rigoureusement la feuille de route qui nous avait été confiée à Primum.
Malgré les divers pièges et embuscades qui nous attendaient, nous réussîmes à nous glisser jusqu’à la salle d’entrepôt, dernière étape avant la cabine du capitaine.
Une fois la zone nettoyée, nous en profitâmes pour panser nos blessures afin d’être prêts pour la dernière attaque. J’en profitai pour ré-encourager mes troupes :
« Nous en sommes à l’assaut final, n’oubliez pas que déjà, le fait d’être arrivé jusqu’ici est un exploit historique pour Asmodée, mais aussi contre Elyséa, car en effet ces incapables n’ont même pas encore réussi à approcher ce vaisseau. Vous venez de rentrer dans l’histoire, mais pour y rester, il faut rentrer là-dedans et en finir afin d’être la première équipe à tenir en échec le Dredgion, alors… Êtes-vous prêts ? »
            Les daevas présents pointèrent leurs armes vers la porte, l’air décidé. Je hochai la tête, montrant que c’était là la bonne attitude à adopter.
 
Après un regard empli de soutien en direction de chacun de mes légionnaires, je lançai un sort qui fit exploser la porte.
Le capitaine Zanata nous attendait, en posture offensive. Je ressentais sa puissance magique et cela m’inquiétais. Ce balaur nous donna du fil à retordre car il semblait deviner chacune de nos techniques d’assaut. Il nous repéra rapidement, nous les trois dirigeants de l’attaque, et nous fûmes ses cibles principales.
            Mes sorts s’épuisaient petit à petit et alors qu’un coup particulièrement rapide m’était destiné, un des membres du corps militaire se mit devant moi pour m’épargner les dégâts que j’aurais dû subir. Avec une rapidité surprenante, elle se tourna vers moi, me fit un clin d’œil et repartit aussitôt vers le tumulte de l’attaque.
 
Après un combat long et difficile, le capitaine Zanata tomba. Des cris de joie retentirent dans tout le vaisseau : nous avions gagné.
Nous retournâmes sans plus tarder à Pandaemonium afin d’annoncer la nouvelle et d’y recevoir tous les honneurs. Les acclamations des Daevas qui attendaient notre retour parvenaient comme une douce mélodie à nos oreilles. Une cérémonie avait été organisée pour nous, les « grands vainqueurs ». Après un des longs discours de Vidar, nous nous retrouvâmes entre combattants.  Quelle mission grandiose !
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:24

Après l'effort, le réconfort.




Un rassemblement entre combattants peut vite tourner au désastre chez les asmodiens, même en plein milieu de l'assemblée asmodienne réunie en leur honneur. Il faut dire que pas mal de Daevas rêvaient de montrer qu'ils avaient chacun la plus grosse... arme.
Affligeant, n'est-ce pas ? En ce qui me concerne, j'avais déjà fait mes preuves à de nombreuses reprises et je ne jouais donc plus sur ce terrain-là.
Je décidai alors de partir à la rencontre de celle qu m'avait évité de gros ennuis. Je la cherchai des yeux discrètement, et après un certain effort, je trouvai ma cible.
 
C'est avec un grand étonnement que je l'épiai un instant. Elle était accoudée au bar, entourée d'autre soldats, en train de parler assez fort et de jurer. Je pensais que malgré l'air imposant qu'elle pouvait avoir, sa façon d'être serait tout de même plus...féminine. Ce ne fut pas du tout le cas.
Je m'approchai, ignorant l'entourage de la guerrière. Elle s'arrêta de parler, et me regarda avec un sourire presque moqueur avant de me lancer :
"Alors, il est pas passé loin, ce coup, tout à l'heure !"
Je haussai les épaules. Il faut dire que je n'avais pas vraiment envie de répondre à ce genre de remarque. Je la fixai et elle effectua un rire vraiment ironique cette fois, avant de continuer :
"On dirait que tu t'es quand même pris des dégâts et que tu as par la même occasion perdu tes capacités mentales... Réponds ! "
Elle se redressa et s'avança dans ma direction. Peut-être voulait-elle se montrer menaçante ? Selon moi, elle loupa son coup. Je restai immobile et impassible, en la fixant, silencieuse. Avec une expression tout à fait innocente sur le visage, je finis par dire :
"Non non... mais j'étais en train de penser à une chose : tu aurais dû mettre un casque plus efficace, parce que ton corps est certes préservé grâce à cette armure, mais ton visage..."
L'assistance pouffa de rire, l'inconnue se crispa. Je continuai de la fixer, et je fus surprise de la voir sourire, mais amicalement cette fois.
"C'est qu'elle a pas la langue dans sa poche, la petite ! Pas mal... Enchantée, je suis Hiyun, templière d'élite des Crocs de Fenris !"
 
Les crocs de Fenris ? Voilà une institution de qualité... Cela signifiait que la jeune femme faisait preuve de talents particulièrement accentués, notamment en ce qui concerne les arts du combat.
J'eus une brève lueur d'admiration dans mes yeux émeraudes, même si je n'aurais jamais échangé ma place contre la sienne.
“Le problème c'est que les Crocs de Fenris n'offrent aucune opportunité d'évolution, tu vas donc rester simple soldat dur     nt toute ton existence... Pas trop déçue ?”
Je la regardai avec un air insistant. Après tout, elle m'avait sauvé la vie, la seule façon pour moi de la remercier était de lui offrir une opportunité d'évoluer dans la hiérarchie asmodienne, notamment avec l'aide de ma légion...
Elle le comprit bien vite. Les personnes de qualité n'ont parfois pas besoin de communiquer pour se comprendre...
 
Nous nous isolâmes quelques temps pour conclure l'accord qui nous lierait bientôt.
Une fois les formalités terminées, je fus fière de voir se joindre à moi une personne d'une telle valeur : en effet je sentais qu'une grande Daeva se cachait derrière cette apparence plutôt rustre.
Nous nous rendîmes à la taverne afin d'y retrouver mes légionnaires et de leur annoncer la nouvelle.
Je fis apparaître une boule de feu scintillante au creux de ma main qui attira l'attention sur ma personne de petite taille.
Je désignai Hiyun de la main en disant ces mots : “Mes chers, l'UnderWorld compte désormais dans ses rangs une nouvelle membre de qualité... Une ancienne partisante des Crocs de Fenris : Hiyun !”
 
Les chopes s'entrechoquèrent, accompagnés de cris de joie. Je fis un clin d'oeil discret à la templière. Je finis par m'eclipser en faisant confiance à mes légionnaires pour fêter dignement son arrivée et faciliter son intégration...
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:26

<< Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes. >>

Bossuet.
 
Un daeva a beaucoup de travail lorsqu'il fait partie de l'élite des combattants. J'étais donc en général surchargée de travail de façon quasi-continuelle. Néanmoins jamais aucune plainte ne s'échappait d'entre mes lèvres. Les dirigeants se rendant bien compte de ce qu'ils me demandaient, ils décidèrent de m'accorder un repos "caché" en m'envoyant simplement en vadrouille dans les paysages glacés de Morheim. J'adorais cet endroit et mes supérieurs ne pouvaient pas me faire plus plaisir.
J'y aillais donc avec un entrain qui me ressemblait peu, moi qui d'habitude paraissait si froide, voir même glaciale...
Si seulement j'avais deviné ce qui allait m'arriver lors de cette sortie...
 
Alors que ma mission consistait à effrayer les Worgs des champs de givre de Morheim pour permettre aux jeunes Daevas de continuer leur travail, je sentis une présence anormale dans les environs. Mon cœur rata un battement. Je me mis à regarder autour de moi, les sourcils froncés.
 
J'avais demandé au début de ma mission à ce qu'aucun asmodien ne franchisse ma zone de travail sous peine de subir un courroux dont il se souviendrait longtemps ! Aucun allié n'était donc présent aux alentours, c'est ce qui m'inquiétait. Je n'avais pas pris la peine de demander la compagnie de mes entités élémentaires, tout simplement parce que je ne pensais pas courir un risque majeur de danger dans cet endroit. A cet instant, j'étais épiée et je détestais ça. Mes yeux s'embrasèrent d'une lueur rouge menaçante. Avec mon grimoire que je tenais fermement dans la main, je décidai de lancer un sort qui enflamma un glacier se trouvant à ma droite. Il disparut presque aussitôt, succombant à la chaleur étouffante que mes flammes engendraient.
Le glacier laissa place à une silhouette étrange, recroquevillée.
 
J'étais irritée de voir qu'on prenait si peu en compte mes ordres. Personne n'était autorisé à entrer dans ce périmètre et on m'avait désobéi...
Avec un ton sec, je lançai alors à l'être qui se terrait là les mots suivants :
"Relève-toi, et j'exige de connaître ton identité !"
 
Ce qui se révélait être une inconnue se releva lentement, avec hésitation. Je pris l'initiative de détailler son apparence : une peau colorée comme je n'en avais jamais vu en Asmodée, des mains totalement dépourvue de griffes, une crinière inexistante... En l'espace de quelques secondes à peine et notamment grâce aux douloureuses expériences que j'avais pu acquérir avec le temps, je savais à qui j'avais affaire : une élyséenne.
 
Ce fut en l'observant plus sérieusement que j'entrai dans une colère sombre, une furie sans limite : des membres fins et tremblants, un esprit du vent qui me semblait chétif à ses côtés, des yeux presque implorants, mais surtout... un visage ressemblant au mien, à tel point que je crus me voir dans un miroir à cet instant.
 
Je fis un mouvement de recul, surprise. Puis je me rendis compte que ce n'était pas moi, et que c'était même pire que cela : cette élyséenne ressemblait à la partie de moi contre laquelle je luttais tant, la partie de moi qui aurait pu se laisser envahir par la peur, la pitié et le pacifisme. Tout ce que je refoulais, tout ce que je pouvais détester en moi se retrouvait condensé dans cette spiritualiste ennemie.
 
C'est sûrement pour cela que je me mis en colère et décidai de lancer un sort avec toute la rage et toute la haine qui surgissait en moi à cet instant contre elle.
Elle esquiva, me regarda avec une expression qui me figea sur place tant elle semblait désolée, et même triste de voir que son reflet lui en voulait autant, qu'elle s'éclipsa aussitôt, sûrement pour rentrer dans une de ses villes ensoleillées et scintillantes.
 
Je me retrouvais là, seule, en me demandant si cette élyséenne n'était pas plus qu'une simple ennemie...
Était-ce une rivale qu'Aion m'avait offerte ? Une remise en question sur mes origines ? Encore troublée, je terminais mon travail pour rentrer à Pandaemonium et en parler à mes rares confidents...
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:28

<< On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter. >>
Inconnu.
 
 
Cette rencontre élyséenne me travaillait sans cesse, et j'étais souvent pensive depuis qu'elle avait eu lieu. A cause de cela, je fus aveuglée et je ne vis pas le noir événement qui était sur le point de me tomber dessus...
Oui, je dois reconnaître que je ne m'y attendais pas du tout, et ce fus ce qui me blessa le plus : la surprise...
Mes pensées et mon travail me prenait tellement de temps que je n'eus pas le temps de m'occuper de mon conjoint qui pourtant avait désespérément besoin de mon aide. Pour expliquer cela, je dois remonter au début de cette histoire.
_Notre quartier général, derrière la taverne de Pandaemonium. Un jus de Briga posé sur la table, en face de moi, entourée de mes fidèles et appréciés légionnaires. Il faut dire que certes ma personnalité était parfois glaciale, mais mes légionnaires étaient tout ce que j'avais de plus cher et je prenais donc soin d'entretenir des rapports amicaux voir même parfois maternels avec eux.
Alors que nous étions lancés dans une discussion passionnée quant aux problèmes divers d'Altgard, des soldats envoyés par l'Assemblée Asmodienne de Pandaemonium firent irruption dans notre quartier général. Je me levai brusquement, les yeux brûlants de colère avec un éclat rouge sang dans les yeux.
- «Comment osez-vous troubler la quiétude de l'UnderWorld ?  Désirez-vous subir mon courroux ? »
Un des soldats s'approcha de moi, et aussi imposant qu'un Urside, il me fixa dans les yeux en disant :
- « Dame Lilith, nous venons procéder à l'arrestation d'un de vos membres, la Cour de l'Ombre veut se charger de son cas pour des crimes perpétrés contre la race asmodienne en faveur des élyséens.
- « Quoi ? C'est impossible ! Je... »
Mon équilibre personnel vacilla et s'écroula au fur et à mesure que les gardes s'avançaient vers mon conjoint. Une incantation rapide permit de faire apparaître une entité élémentaire de la terre afin de le protéger. Néanmoins les gardes, en faisant simplement leur devoir, durent neutraliser à la fois mon esprit et mon époux.
Alors qu'ils quittaient les lieux, je ne pus m'empêcher de tomber à genoux au sol, devant la porte d'entrée. D'ailleurs l'une de mes articulations me fit horriblement mal une fois qu'elle atteignit le sol. Mais cette douleur n'était pas aussi intense que celle causée par cette intrusion dans mon domaine. Elle fut également la cause de larmes que je ne pus contenir.
Mes légionnaires accoururent pour soutenir leur général de Brigade. Cette épreuve me fit retourner dans mes appartements sans un mot jusqu'au lendemain, jour du procès de mon conjoint. Je me rendis avec quelques centurions à l'audience. Ils étaient surtout là pour m'aider à tempérer mes idées et m'empêcher de devenir folle de colère contre la cour de l'Ombre mais aussi contre mon époux. J'avais tout de même pris la résolution de vouloir rester impassible en toute circonstance pendant cette audience, et surtout sans leur aide.
Je connus la raison de l'arrestation : traitrîse envers la race asmodienne et coopération récurrente avec les élyséens. L'UnderWorld avait eu une faille suffisamment grande pour laisser entrer dans ses rangs un maillon faible, un élément défectueux. Je m'en voulais énormément à cause de ce défaut de perception que j'avais eu à l'égard du présumé coupable. J'en étais même tombée amoureuse...
Voici comment se déroula l'audience :
 
            -  « Sieur membre de l'UnderWorld, vous êtes accusé d'avoir trahi la foi envers Azphel et les seigneurs shedims en ayant commis des actes de traitrise et de trahison envers vos frères en coopérant avec les élyséens. De nombreux rapports prouvent vos actions fautives. Avez-vous l'audace de nier les faits ? »
Mon époux chercha désespérément du soutien dans mon regard, il n'y trouva qu'une hostilité grandissante. D'une voix incertaine, il tenta de se justifier :
            - « Je n'ai pas fait cela volontairement, j'ai été manipulé, menacé, je n'avais pas le choix... »
J'étais en train de bouillir de l'intérieur : machination ou pas, j'aurais préféré mourir et disparaître définitivement plutôt que d'aider ceux qui étaient la cause de mes cauchemars et de mes diverses angoisses nocturnes.
Mon « bien-aimé » sombrait dans la mythomanie la plus absolue. Plus le temps passait, plus mon dégoût pour lui grandissait.
Après une longue journée dans cette Cour de l'Ombre, la délibération fut courte et la sentence fut sans appel :
            - « Sieur, les dirigeants de la Cour de l'Ombre vous jugent coupable de trahison majeure et vous octroie toutes les responsabilités en rapport avec les actes commis : nous sommes convaincus que vous étiez conscient et consentant sans remords envers la communauté à laquelle vous apparteniez. Votre sanction  sera la peine capitale : vous êtes désormais un Daeva déchu en attente de l'application de votre exécution. Chers Daevas, la Cour a siégé et jugé souverainement, vous pouvez disposer !»
 
Cet incident ne porte heureusement pas préjudice à l'UnderWorld. Néanmoins sur le plan personnel, il m'attrista dans le sens où mon mariage avait volé en mille morceaux. Malgré le peu de temps que j'avais pu lui consacrer, j'y tenais...
Me voilà donc repartie de zéro en ce qui concerne ma vie amoureuse, mais heureusement pour moi, je n'eus pas le temps de pleurer cette perte amoureuse que déjà un nouveau travail de Général de Brigade m'appelait : une période de recrutement.
 
 
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMer 22 Jan - 16:29

Le Recrutement.
 
Le défilé des aspirants commençait. J'étais bien installée et je toisais tous ceux qui s'asseyait en face de moi pour l'entretien. Beaucoup d'entre eux semblaient mal à l'aise et intimidés, ce furent les premiers à faire face à un refus de ma part. La raison était simple : je recherchais des asmodiens prêts à faire partie d'une élite, une des qualités essentielles que je souhaitais voir chez les candidats était l'assurance. Beaucoup de prétendants furent refusés, Je n'en avait retenue que neuf durant le cours de la journée.
L'un des derniers des candidats à se présenter était grand, de corpulence et de musculature tout à fait convenable (voir même particulièrement attirante selon moi), des yeux d'un bleu marin fort troublant, des cheveux châtains, et un tatouage courait le long de son visage. Sa détermination parvint à l'empêcher de vaciller sous le poids de mon regard émeraude. Intéressant... pensai-je.
J'entamai alors le dialogue afin de poser les questions d'usage pour un recrutement digne de ce nom.  [Voir annexe : Le recrutement.] Évidemment, je redoublai de prudence pour éviter tout cas de trahison comme celui que nous avions connu peu de temps auparavant. Cela ne troublait pas le candidat, et c'était un très bon point pour lui.
Après ses affirmations quant aux maniements des dagues et des épées, je décidai de conclure :
        « Je vérifierai vos paroles demain, lors du test physique. Reposez-vous bien, vous en aurez besoin. Bonne soirée, à demain. »
Il me salua et je le congédiai d'un geste de la main. Quelle journée épuisante !
Le lendemain, ce fut au tour de la dizaine de candidats de se surpasser. J’avais décidé d’organiser cinq duels afin de garder les plus habiles. Pour moi et mes centurions présents, ces combats furent particulièrement agréables à regarder, mais surtout à écouter : les bruits des armes qui s’entrechoquaient, les incantations, les chocs, les souffles coupés et enfin, le bruit des genoux qui se posaient à terre, marquant la fin des combats. Cinq asmodiens venaient d’être acceptés dans l’UnderWorld.
Pour nous distraire encore un peu, je demandai aux cinq asmodiens vainqueurs de se battre entre eux (toujours en duel bien entendu). Le dernier candidat auquel j’avais fait passer l’entretien hier se retrouvait seul. J’envoyai un de mes centurions, un sorcier, face à ce pauvre candidat devenu désormais légionnaire. Ce fut une mauvaise idée d’envoyer mon centurion… En effet, le duel tourna mal : involontairement, mon centurion fit plus de dégâts que prévu.   
Le légionnaire s’effondra, et je le fis emmener dans le dispensaire de la légion. Malgré les soins prodigués par mes clercs, il ne reprit pas connaissance rapidement. Néanmoins, je restai à son chevet. Pourquoi ? J’avais mes raisons depuis l’étape des duels, et je voulais vérifier une chose. C’est pourquoi j’étais assise à côté de lui, deux épées posées sur mes genoux. Dès son réveil, je serai fixée sur mon interrogation.
Après une attente dont je ne saurais vous préciser la durée (mais ô combien elle fut longue), le blessé finit par ouvrir un œil. Il tourna son visage vers moi, et je me levai.
« Désolée d’avoir assisté à votre sommeil. J’ai un effort à vous demander, mais avant, je vais vous en expliquer la raison : 
Dans ma tendre jeunesse, j’ai eu un proche, disons même un très proche ami auquel je m’étais promise. Celui-ci possédait une façon unique de tenir ses épées, et j’ai cru la voir à nouveau lorsque vous vous êtes battu. J’ai voulu en avoir le cœur net, c’est pourquoi je suis présente maintenant devant vous. J’espère retrouver cet ami dont le nom et l’apparence se sont perdus dans ma mémoire, même si je ne peux en faire une priorité de par mon statut de Général. Seule sa façon de tenir l’arme me revient en tête. A présent je vous le demande : vous reste-t-il assez de force dans votre état pour me montrer comment portez-vous vos épées ? »
Sur l’instant, j’eus presque honte de m’être autant dévoilé. Son silence et son inactivité me parurent interminables. D’un geste fébrile, il prit une des épées comme s’il s’apprêtait à lancer une offensive.
Je dus m’asseoir. Mes yeux parurent vides un instant, sûrement parce qu’un tas d’images que je croyais perdues défila dans mon esprit à ce moment. Mes yeux verts sentirent une montée de larmes incontrôlées. L’une d’elles, brillante comme un petit diamant, courut lentement le long de ma joue. J’avais devant moi celui à qui j’avais fait le serment de lui réserver ma vie. Celui que j’avais laissé seul à cause de mon ascension. Il était là, devant moi. D’une voix tremblante, je ne pus que prononcer son prénom, qui m’apparaissait maintenant comme une évidence :
«  Artyk… »
 
Après un nouvel instant, de silence, je me risquai à poser délicatement ma main sur sa joue.
« Aion se moque-t-il de moi ou décide-t-il enfin de m’offrir un doux présent ? »
Il faut dire que cette question était légitime dans le sens où j’avais souvent eu à subir des tragédies particulièrement difficiles à surmonter. J’avais donc à cet instant l’impression que m’avait accordé mon paradis après ma traversée de l’enfer. Après ce moment indescriptible au point de vue émotionnel tant j’étais traversée de toutes parts par divers sentiments, je décidai de dire à contrecœur avant même qu’il ne dise un mot :
« Il faut que tu te reposes. Nous reparlerons de tout cela plus tard. En attendant, rétablis-toi bien. »
Je lui fis un sourire auquel personne n’avait eu droit jusqu’alors. Je me retirai et décidai de mettre mes émotions au clair grâce à la parole. Ce fut vers Hiyun, désormais devenue ma confidente, que je me dirigeai pour en parler jusqu’à la fin de la journée…
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 20:34

Lilith prisonnière.

De nouveaux membres nous avaient rejoins, cela apportait un vent de fraîcheur et un nouveau dynamisme au sein de la légion. Cela m'avait aussi permis de déléguer un peu de responsabilités aux plus anciens et aux plus fidèles. Les retrouvailles avec Artyk m'avaient rendue encore plus heureuse et il me semblait rattraper notre temps perdu à une vitesse fulgurante. Mais mon côté solitaire ne m'avait pas quitté et je continuais à ressentir régulièrement le besoin de m'isoler.
Suthran, dirigeant de l'Assemblée Asmodienne, le savait et c'est pour ça qu'il m'envoya en mission pendant deux jours à Morheim, région relativement glaciale, seule. Mon objectif : guider les jeunes daevas accomplis. Je devais donc retrouver un de ces daevas e, difficulté à la colline de Kellan.
Le temps passait, et aucun signe de daeva ne se fit voir. Je décidai donc en marmonnant de m'aventurer vers le Mont Musphel. J'inspectais les environs, en vain. Etait-il perdu ? Je continuais mes recherches quand j'entendis un bruit derrière moi. J'eus à peine le temps de me retourner que je sentis un choc à l'arrière de mon crâne. Je perdis connaissance malgré moi, juste après avoir eu le temps de me maudire pour mon manque de vigilance...

Quand j'ouvris les yeux, je voulus bouger, mais je me rendis compte que j'étais allongée sur une table de pierre froide et inconfortable. Des chaines froides et solides me maintenaient douloureusement les poignets et les chevilles et une lanière de cuir passait d'un bout à l'autre de mon front, me maintenant également la tête contre la surface dure et froide de la plaque en pierre. Ma tête était encore endolorie à cause du choc qui m'avait assommé.

J'optais pour l'attitude suivante :garder mon sang-froid et faire le point sur la situation. En effet, j'étais convaincue qu'en ce genre d'instant la lucidité permettait d'empêcher toute sorte d'égarement mental comme la panique, l'angoisse, la peur...
Elle permettait même de faire face à cette situation de façon admirable. Je ne pus dire combien de temps je restai ainsi avant que la porte de la pièce s'ouvre en grinçant. D'après les bruits de pas, j'en déduisis que deux personnes s'approchaient de moi.

Ma tête étant maintenue droite, je ne pouvait tourner la tête dans leur direction et les observer. Seuls mes yeux pouvaient bouger et tenter de percevoir ce qui se passait aux extrémités de mon champ de vision, ce qui finit par me donner mal à la tête.
Je détournai le regard, en attendant simplement que ces deux êtes (certainement des élyséens) s'approchent de moi.

Après un dialogue dans un langage barbare, un de mes geôliers approcha son visage du mien et me fit un sourire moqueur. Je le lui rendis avec une arrogance qui l'agaça fortement vu la gifle qu'il me colla. Ma tête ne pouvant absorber le choc en se tournant sur le côté, je reçus le choc de plein fouet. Ignorant la douleur du mieux que je pouvais, je me contentai de grogner, en essayant de calmer ma respiration qui s'était brusquement accélérée. C'est alors que celui qui s'avérait être un interprète me dit alors avec un accent particulièrement écoeurant :

-  « Nous avons des questions à te poser, asmodienne. Nous savons que tu es importante dans la hiérarchie de ta race. Alors, qui es-tu exactement ? »

Je réfléchis un instant avant de répondre. Si je dévoilai mon nom, les élyséens prendraient cela comme une victoire, mais d'un autre côté, je pouvais être Lilith, Reine de l'Underworld, promise d'Artyk, chasseresse de Pikpik et aussi celle qui aurait défié avec courage les élyséens durant sa captivité atroce et éprouvante. J'avais donc la possibilité suivante : si cette détention tournait mal et se terminait par ma disparition, je serais considérée comme martyr d'Asmodée et je serais prise comme modèle, comme une vaillante daeva ayant lutté contre l'adversité jusqu'à son dernier souffle malgré une souffrance sans nom.
Tous les bardes d'Asmodée chanteraient mon nom !
Poétique, n'est-ce pas ?

Dans un souffle, je lâchai alors :
-  « Je suis Lilith, dirigeante de l'Underworld et co-capitaine du premier raid anti-Dredgion mené avec succès dans tout Atréia, survivante du massacre de la forteresse de Miren, fière servant d'Azphel ! »

Un silence pesa alors dans la pièce. Mon regard rouge sang toisait avec fureur l'interprète et son accompagnateur. Après cet instant de vide, l'interprète me dit alors :
-  « En voilà une bonne nouvelle, tu es plus importante que nous le pensions... »

Je m'en voulus ensuite : dévoiler que j'étais si importante dans la hiérarchie asmodienne était dangereux. Le traducteur finit alors par continuer :
-  « Vois-tu, petite asmodienne, non seulement nous avons pour souhait d'exterminer les animaux de ta race, mais aussi les balaurs. Pour l'instant, ces derniers ne sont pas trop agressifs envers nous. Mais vous... Nous avons une volonté toute particulière à vouloir vous rendre hors d'état de nuire. Il faut donc connaître un peu votre race... Si vous ne coopérez pas, soyez assurée que nous trouverons un moyen de vous faire parler, un moyen que seuls ceux de votre bestiale espèce comprennent... »

Le message me semblait clair : si je ne parlais pas, mes ailes noires vigoureuses et puissantes finiraient bientôt en vulgaire tapis de sol pour élyséens. Bien entendu, cela ne me forcerait pas à dévoiler des informations qui compromettraient les miens.

Après sa phrase, un nouveau sourire en coin s'afficha sur son visage. Je me souviens avoir eu l'envie soudaine de lui cracher au visage tant il me répugnait. Une série de question commença alors à m'être posée. Je me fis un malin plaisir de laisser chacune de ces interrogations sans réponse.
L'agacement des deux élyséens présents dans la cellule ne cessait d'augmenter.

Ce jour-là, ils durent se rendre compte qu'ils ne tireraient rien de moi. Ce petit interrogatoire se termina donc par une véritable et écrasante victoire de ma part. Attendez … j'ai dit « écrasante » ? Bon, peut-être pas... J'étais toujours dans l'incapacité totale de bouger. Je suppose que la journée passa sans que personne ne se soucie de moi. Mon estomac commençait à gronder. Ce n'est qu'en soirée qu'on m'apporta un écœurant plat élyséen. Ma capacité innée d'adaptation (je ne suis pas asmodienne pour rien) me permit de me restaurer sans broncher. Je tentais de conserver au mieux une notion du temps pour essayer de voir où pouvaient en être les recherches pour me retrouver. La nuit tomba, et je me reposai un peu.

_Deuxième jour de détention.

Je me souviens que le réveil ne fut pas des plus agréables, La porte s'ouvrit brusquement, et mes deux grands amis surgirent dans la petite cellule. L'interprète tenait un coffret dans la main, et l'autre se mit en retrait, juste pour vérifier le bon déroulement des choses qui allaient se produire. Je compris rapidement que celui qui allait procéder à mon interrogatoire serait aidé par des objets qui allaient s'avérer être dangereux pour moi.
J'eus un sourire en coin. Non pas parce que je suis masochiste (quoi que...), mais parce que je me posais la question suivante : « Comment vont-ils me cuisiner ? », Certes, il n'y avait rien de très drôle, mais je trouvais cela étrange : je ne ressentais pas de crainte pour le fait que j'allais souffrir et que mon corps allait être abîmé voir même affreusement mutilé, mais je redoutais surtout le fait que je pourrais éventuellement être trop bavarde involontairement... Je n'étais pas parfaite, après tout, j'étais sensible à la douleur, comme tout le monde, et peut-être allais-je craquer.
Mon futur tortionnaire s'approcha de moi et caressa doucement mon épaule avant de me murmurer d'une voix mielleuse avec son accent que je ne supportais pas : « Je reconnais que malgré ta race, tu as une peau particulièrement douce... »
Je rougis sans le vouloir. Comment osait-il ? Quelle acte abominable allait-il commettre ? Je sentis son souffle dans mon cou, ce qui me fit frissonner. Il se tourna vers son compagnon et dit alors : « Asclepios, arrange-toi pour qu'elle ne ressente rien de douloureux, pour l'instant... »
L'élyséen en retrait acquiesça, et un sourire en coin se dessina sur son visage. Mes yeux s'écarquillèrent. Je compris ce qui allait m'arriver. Ma réaction fut de m'agiter bêtement pour manifester mon refus total de coopérer.
« Ne t'en fais pas, je suis sûr que ça va être... amusant ! »
Mon regard scintilla. Je ne voulais surtout pas être victime d'un acte aussi dégradant, humiliant..
Au dernier moment, alors qu'il venait de déposer un baiser dans le bas de mon cou, il se ravisa. C'était une torture mental, ils voulaient jouer avec mon esprit. Ils désiraient me voir paniquer. J'étais préparée à cela, ce qui me permit de reprendre mes esprits pour continuer à lutter contre eux.
Cette nouvelle journée passa, soldée de nouveau par une victoire de ma part. Mes deux geôliers, furieux, quittèrent la pièce en fin d'après-midi.

Je saisis immédiatement l'occasion de me reposer afin d'être prête pour le lendemain. Je me rendis compte d'ailleurs que personne ne m'apporta de nourriture, ce soir-là...

En revanche, une ombre familière entra dans ma cellule pendant la nuit. Ma vue étant particulièrement habituée à l'obscurité, je distinguai rapidement de qui il s'agissait...
C'était elle, ma jumelle, mon reflet dans le miroir, cette élyséenne qui me ressemblait tant. Je la fixai. Elle était accompagnée de son esprit du vent. Elle s'approcha de moi et prit soin de défaire les liens qui me maintenaient allongée.
Je pus m'asseoir et m'étirer, ce qui me fit le plus grand bien. Je compris qu'elle ne put en faire plus. Elle resta face à moi, et je me sentis obligée de lui adresser ce mot, qu'elle ne comprendrait même pas... :
- « Merci.. Merci beaucoup. »
Son regard s'illumina. Elle avait sûrement deviné le sens de mes paroles.
J'inspirai profondément, et quelques instants plus tard, l'élyséenne se rapprocha de moi. Je fis un sourire, et décidai de jouer le jeu. Je m'allongeai, et elle replaça les cordes qui me gardaient une nouvelle fois prisonnière. Elle s'en alla discrètement, après avoir fait un dernier signe de tête.
J'optai alors pour sombrer dans un sommeil légèrement agité jusqu'au lendemain.



Troisième jour de détention_

La porte de ma cellule s'ouvrit. Mes deux geôliers entrèrent, sans un mot : ils savaient ce qu'ils avaient à faire. Ils se dirigèrent vers le coffret qu'ils avaient déposé la veille, sûrement rempli d'objets de tortures.
Un fouet fut d'abord sorti. Je grimaçai. Un premier coup fut porté sur ma cuisse, et ma mâchoire se crispa. La douleur fut vraiment intense. D'autres coups tombèrent, à tels points que certaines parties de mon corps furent presque écorchées vives. Du sang s'échappaient de certaines petites plaies. Mes yeux verts brillaient, et je souffrais à chaque coup porté. Mais je restais silencieuse. Voyant que ce fouet étant plus ou moins inefficace, les deux élyséens échangèrent quelques mots. Un des deux s'approcha de moi, et me gifla. Ils avaient sûrement décidé d'un commun accord d'être un peu plus violents à mon égard. Ma ténacité allait être mise à rude épreuve, ainsi que ma capacité à résister aux douleurs physiques. Les petites plaies faites par le fouet furent leur point de départ. Mes geôliers sortirent de leurs poches une fiole d'une couleur étrange, aux reflets que je ne pus décrire étant donné le faible éclairage de la pièce. Ils se penchèrent sur moi et versèrent chacun une goutte de cet étrange liquide dans une de mes plaies ouvertes.

Je ressentis une douleur atroce, comme si la chair qui était en contact avec ce liquide était dévorée, brûlée. Je retins un gémissement de douleur. Je savais ce que c'était : du sang de Balaur.
Souffrir ou parler. Deux solutions s'offraient à moi. La pression monta alors d'un cran lorsqu'un des deux élyséens s'avança vers mon visage, pendant que l'autre continuait de verser cet horrible poison sur moi. Une larme s'échappa d'un coin de mon œil. Je commençais à perdre la face..
Je sentis quelque chose de froid sur ma joue. L'élyséen me regardait avec un air mauvais. Je soutins son regard avec mépris. Visiblement, il n'apprécia pas du tout.
Tout se passa très vite : je sentis cette chose froide, qui n'était autre qu'une lame trancher doucement la peau de ma joue. Je laissais échapper un cri de surprise et de douleur, et une explosion fit éclater la porte de ma cellule en morceaux.

Je dirigeai mon regard émeraude vers l'entrée, non sans efforts.
Je trouvais alors refuge dans un regard bleu acier. Malgré l'agitation ambiante, je ne pus que regarder ces yeux paniqués et soulagés à la fois, qui me fixaient également. Un filet de sang coulait sur mon visage fatigué par ma détention éprouvante.
Ces yeux bleus s'approchèrent de moi, et je sentis mes liens se défaire doucement, Le soulagement fut intense car je compris que cette agitation avait pour but mon sauvetage. Mais la souffrance éprouvée peu de temps auparavant eut raison de moi et je sombrai dans l'inconscience. Le sang de Balaur avait commencé à empoisonner mon sang et m'avait subitement affaibli.


Taverne de l'UnderWorld, Pandaemonium_

Mon regard s'ouvrit lentement sur un plafond gris. Il me fallut un certain temps pour reconnaître l'endroit. Je finis par me rappeler quels furent les événements avant que je ne perde connaissance. Je me levai alors brusquement, et tout ce que je pus crier fut :
- « Artyk ! »
La porte s'ouvrit violemment et je vis celui dont j'avais prononcé le nom. Il me regarda un bref instant avant de détourner le regard. Je ne compris pas, et laissai échapper un soupir. Mes yeux se mirent à briller et je finis par lâcher :
- « Pourquoi...? M'ont-ils mutilé au point d'être si insoutenable à regarder ? »
Artyk se retourna aussitôt vers moi et s'avança en prenant soin de fermer la porte derrière lui. Il s'installa sur mon lit, à côté de moi en me répondant :
- « Lilith... Tu possèdes toujours ta beauté saisissante, c'est juste que...avant de t'installer dans ce lit, Hiyun s'est chargée de te déshabiller entièrement... »

Un rapide coup d'œil me permit de vérifier ses mots. Instinctivement, je voulus me cacher avec mon drap, mais mon légionnaire fut plus rapide que moi. Il me retint par le poignet. Après tout, j'étais sa promise. Artyk s'approcha de moi et me murmura :
- « Tu es magnifique.. »
Je ne le crus pas. Mon corps était plein de cicatrices, et désormais, ma joue présentait également une balafre. Je baissai mon regard, et il me releva délicatement le menton avec son index avant de déposer un doux baiser dans mon cou. Mon réflexe fut de me blottir contre lui. Mon calvaire était fini. Le baiser que je venais de recevoir me le confirmait.
Après un soupir de bien être, je me calai confortablement dans ses bras avant de demander : «
- « Comment.. m'avez-vous retrouvée ? Raconte-moi.. »
- « Bien.. Installe-toi, et je t'informe de tout. »
- « Je n'ai besoin de rien d'autre que ton étreinte pour être installée. Je t'écoute. »

Il resta silencieux un instant, puis commença son récit. Au fur et à mesure, je me sentais emplie de gratitude envers mes légionnaires. Ils étaient allés en territoire ennemi pour me sauver? Je me jurai alors de ne pas oublier de les remercier tous convenablement. Une fois le récit d'Artyk terminé, je soupirai. J'avais eu de la chance.
Je regardai alors mon compagnon en annonçant :
- « Merci de m'avoir tout raconté. Je vais mieux, maintenant. Je vais retourner au travail. »
Il voulut m'en empêcher en me retenant par les épaules, mais je fis un mouvement de tête qui l'en dissuada.
Je me levai en dissimulant le plus possible les difficultés que j'éprouvais pour me tenir droite, puis je m'habillai rapidement.
Artyk me regarda, inquiet. Je posai sur lui un regard tendre et mis délicatement une main sur sa joue en murmurant : « Tout va bien, ne t'inquiète pas. »
Je quittai ensuite la pièce, en le laissant seul derrière moi. Du moins, c'est ce que je pensais...
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 21:09

Un peu d'amour dans ce monde bestial.... (ATTENTION SOUS SPOILER, CONTENU A CARACTERE SEXUEL)


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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitimeMar 4 Fév - 19:28

Agréable à lire, j'aime bien >w< ♥
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MessageSujet: Re: Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.]   Petite fiction tirée d'Aion [By Aquila A.] Icon_minitime

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